Pompadour le 18 juin 2006
Plus de 40 engagés dans cette épreuve de Cycle Libre Première Année à Pompadour. Le CRE (Comité Régional Équestre) du Limousin organise tous les ans plusieurs concours dont ce CCE. La qualité du site et de l’organisation font que de plus en plus de concurrents viennent de toute la France pour disputer ce concours.
A l’arrivée le samedi matin 6h45 sur le site, les vans sont partout, le box sont déjà plein (y compris le mien). Je mets du foin et de l’eau à Non Stop, histoire de vite aller voir où est mon carré de dressage (il y a trois carrières Toubin déjà peuplées de chevaux et cavaliers) et confirmer l’horaire de ma reprise.
Je dois passer à l’heure annoncée la veille par Internet à 8h35.
Je fini de préparer Non Stop (sans pions mais lavée de la veille avec un effet de vague pour la queue).
Nous allons sur la carrière de détente où sont lâchés en parallèle les couples des 3 épreuves. Il y a au moins 25 concurrents à la détente, mais la grandeur de la carrière fait que seuls quelques coup de tête à droite et à gauche, ainsi que le respect de la priorité à gauche et à l’allure supérieure, suffisent à détendre correctement et sans problème. Cet espace plus important encore qu’une grosse épreuve à Saumur ou je ne sais où est particulièrement impressionnant. Nous somme bien à Pompadour.
A l’heure dite, je descends sur Ma carrière et après avoir était saluer le jury, je débute ma reprise. Non Stop sera au rendez-vous de l’ensemble des figures. J’ai pour ambition de ne pas lui mettre la pression en veillant à ce qu’elle appréhende au mieux ce qui se passe lors d’une compétition. Je veille donc, certainement au détriment d’une meilleure prestation, à ce qu’elle déroule sereinement sa reprise. Je sors avec -32 (le meilleur est à -25). Il faut retenir sur la note que plus de 30 concurrents sont dans un mouchoir de poche (4 ou 5 points), c’est là que je suis. Cinq concurrents se détache entre 25 et 30 et sept, huit sont en dessous de -35.
Voilà ma journée du samedi est terminée pour ce qui est des épreuves. Je profite du moment qui m’est donné pour aller reconnaître mon parcours de cross et plus tard (parcours monté à 19h) mon CSO.
Le dimanche je me lèverai un peu avant 5 heure afin de faire le déplacement jusqu’à Pompadour et nourrir suffisamment tôt la jument. Mon CSO commençant vers 8h.
Je prépare la jument et me dirige à 7h45 vers la carrière de détente. La jument est exécrable. Elle saute partout (pas encore les obstacle), tire comme une « folle ». Je ne sais pas si c’est moi qui lui transmet mon stress, mais faut croire que oui car je suis stressé. Au premier saut sur un croisillon, elle me prend la main sur 50 mètres.
Je rectifie mon allure et reviens sauter. Les quelques sauts de détente sont enchaîné mais Non Stop tire toujours autant. Aller, c’est l’heure.
Je fais mon parcours, mais (dixit Gilles B, présent à la tribune du jury), les deux fautes (8 points) sont dues à trop de présence (trop de main) de ma part. Il me dit qu’il faut changer d’embouchure car cela la bloque (releveur en 4 rênes).
Bon ces 8 points ne me remontent pas au classement !
Non Stop Pompadour
Je refais une dernière fois la reconnaissance de mon parcours de cross.
Je pense qu’il va être dur. Enfin pour moi, je sais maintenant que Non Stop a une force qui lui permet d’avoir de la marge sur les obstacles. Ceci est très rassurant. Par contre, sa jeunesse ne me permet d’être rassuré complètement et je dois rester vigilant sur l’ensemble des obstacles, pour éviter le refus violent.
Je suis à l’heure pour ma détente et à peine arrivée sur la piste de l’hippodrome, Non Stop fait des écarts à cause d’une petite haie brunâtre posée sur le côté. J’ignore cette peur surprise et passe et repasse sans sanctionner, jusqu’à ce la peur se transforme en curiosité puis en indifférence totale.
Les sauts sur la détente sont particulièrement physiques.
Allez, on nous annonce que c’est notre tour. Je retiens quand même que sur les 9 partants devant moi, 4 on du rentrer jusqu’à la ligne d’arrivée et 1 seul est arrivé sans pénalité aux obstacles. ffffff !
Je rentre au pas dans la « boîte ». Je déclenche tranquillement mon chrono et c’est parti !
A peine sortie de la boîte, Non Stop tire à droite (vers le paddock) comme une demeurée. Je perds quelques secondes sur les deux premiers obstacles pour essayer de remettre cette folle furieuse en avant et droite si possible. J’opte sur le premier gué pour la surprise et évite d’arriver trop de face et de loin. La ruse fonctionne. Non Stop rentre dans l’entonnoir du gué des courses et je ne lui laisse pas le choix que de passer devant pour aller sauter à la sortie du gué, la haie numérotée en 3.
J’appréhende un peu le piano, surtout le premier contre bas. En fait, un formalité pour pas dire rien. Non Stop descend la marche sans se poser de question. Je saute le tronc suivant et me dirige vers le deuxième gué, plus impressionnant que le premier et où la surprise ne pourra pas être rejouée. Non Stop tire un peu. Je ne me bats pas et suppose que le gué va la recaler d’elle même. C’est la cas et le fait d’être particulièrement en forme (je fais beaucoup de sport en ce moment) me permet d’être présent physiquement et d’être tonique.
Les obstacles suivants seront eux aussi une formalité, même si j’ai du être présent en permanence devant pour accompagner la confiance que me donne cette jeune jument. Je fini sans pénalité aux obstacles et avec 4 points quelque chose pour temps dépassé.
Non Stop Pompadour
Au final je suis classé et obtiens une prime.
Que rêver de mieux en ce début de formation. J’ai décidé d’aller à Jardy le 2 juillet (proche de Versailles) afin d’ aller chercher une éventuelle deuxième prime (pour qualification) mais surtout continuer notre apprentissage commun du concours complet d’équitation.
Je suis content de Non Stop.